Le métier de boulanger vous a toujours attiré et de plus, vous avez envie de devenir votre propre patron ? Le secteur de la boulangerie est toujours un marché porteur et nombreux sont les villes et les villages qui apprécient d’avoir leur boulanger. Vous avez peur de vous lancer ? Alors pourquoi ne pas franchir ce cap en qualité de franchisé ? Retrouvez ci-dessous les étapes qui vous mèneront à la réussite de votre projet.
Connaître les conditions d’installation
Pour ouvrir une franchise de boulangerie en qualité d’artisan boulanger, vous avez pour obligation d’être titulaire d’un CAP, d’un BP de boulanger ou un diplôme certifiant la validation de vos acquis par l’expérience (VAE). Dans le cas où vous envisagez d’ouvrir une boulangerie disposant uniquement de terminaux de cuisson, vous n’avez pas besoin de diplôme particulier. La formation proposée par le franchiseur suffit. Ce type de travail relève de la catégorie des commerçants alors que les artisans boulangers font partie de la catégorie des artisans.
Réaliser une étude de marché
Avant de décider où vous allez vous installer, il vous faut réaliser une étude de marché. Il est nécessaire que vous vous renseigniez si l’ouverture de la boulangerie, telle que vous la concevez, est nécessaire au village ou au quartier qui a votre faveur. La clientèle que vous souhaitez atteindre sera-t-elle heureuse de votre présence ? Les commerces situés aux alentours ne généreront-ils pas votre secteur d’activité ? Le nombre de boulangeries en France étant en nette augmentation depuis ces 20 dernières années, il est essentiel de bien sélectionner votre localisation.
Rechercher un réseau de franchise
Après avoir décidé de la ville et du quartier où vous souhaitez vous installer, il vous faut sélectionner la franchise qui vous correspond le mieux. En effet, les franchises ne sont pas implantées dans toutes les régions et leurs orientations sont diverses. Certaines franchises sont spécialisées dans l’ouverture de boulangeries traditionnelles, d’autres préfèrent ouvrir une franchise au sein des centres commerciaux ou encore s’orientent vers la pâtisserie et les viennoiseries, ou encore vers la restauration rapide. À cela s’ajoute le montant du droit d’entrée et de la redevance qui aura un impact financier sur votre projet. Enfin, il est important que vous considériez l’aide et l’accompagnement proposés par le franchiseur pour la création de votre projet. Sur le site lamiecaline.com, vous trouverez de nombreuses informations pour devenir franchisé, mais aussi sur les produits traditionnels vendus.
Choisir sa forme juridique
La forme juridique de votre boulangerie est un élément important à prendre en compte. Il va conditionner votre régime fiscal et donc votre imposition sur le montant de vos bénéfices, le régime social auquel vous serez rattaché et le niveau de responsabilité en cas de dettes. Vous poser quelques questions est donc nécessaire. Souhaitez-vous exercer seul ou vous associer avec une ou plusieurs personnes ? Désirez-vous séparer votre patrimoine professionnel de vos biens personnels ? Préférez-vous, en qualité de dirigeant, être reconnu comme travailleur assimilé salarié ou non salarié ? Enfin, voulez-vous que l’impôt sur les bénéfices soit supporté par vous-même ou par l’entreprise ? En répondant à ces questions, vous pourrez choisir la forme juridique de votre boulangerie : franchise en micro-entreprise, EURL, SARL, SASU. Après avoir sélectionné la forme juridique de votre entreprise en franchise de boulangerie artisanale, vous devez l’immatriculer auprès de la chambre des métiers et de l’artisanat si vous exercez en qualité d’artisan. Dans le cas où vous exercez une activité commerciale ou si vous ouvrez une franchise en boulangerie artisanale avec une équipe de plus de 10 salariés, il vous faut l'immatriculer auprès de la chambre de commerce et de l’industrie. À la suite de votre inscription, vous recevrez un extrait de K-bis qui vous permettra d’exercer votre activité de boulanger.
Financer le projet
Ouvrir une franchise de boulangerie entraîne un investissement conséquent. Un recours à un prêt auprès de votre banque sera sans doute nécessaire. Généralement, elle demande un apport personnel de 20 à 30 % sur le projet total. Si vous n’avez pas d’apport personnel, il vous est possible de vous tourner vers un prêt d’honneur. Il est accordé aux personnes créant ou reprenant une entreprise et également aux jeunes dirigeants. Il s’agit d’un prêt à taux zéro qui ne nécessite pas de garantie ni de caution personnelle. Vous pouvez aussi opter pour un financement participatif. Appelée aussi crowdfunding, cette demande consiste à faire appel aux internautes afin de financer votre projet. Enfin, un don ou un prêt d’argent de la part de vos proches est aussi possible. Votre franchiseur peut vous accompagner dans les démarches de demande de financement.